TEMPLE YONGHE, Visite Première Partie

Longueur Audioguide: 2.37
français langue: français


En passant la première cour, vous serez devant une grande route droite qu’on utilisait pour le transport des empereurs et des femmes. À l’issue, vous arriverez à la Porte de la Déclaration de Paix qui, en traversant les trois grandes arcades, vous mène à la deuxième cour. De la rue, vous verrez deux grands bâtiments : l’un en forme de pagode de trois étages appelé Tour du Tambour, et un clocher. Vous devez savoir que, dans la Chine antique, l’heure n’était pas seulement indiquée par des cloches, mais aussi par des tambours.

À l’intérieur de la cour, vous trouverez également deux petits pavillons circulaires où vous verrez des plaques portant les mots de l’Empereur Qianlong expliquant pourquoi le lieu changea son statut de demeure en temple.

 

Mettez maintenant sur pause et reprenez la lecture après avoir visité la deuxième cour.

 

La porte de Yonghe, qui mène à la troisième cour, était à l’origine l’entrée principale du temple. On l’appelle aussi la Salle des Rois Célestes en raison de la présence, de part et d’autre des murs intérieurs, de statues représentant les quatre puissants Rois Célestes. L’un tient un serpent et des trésors ; un autre tient un parapluie et une souris en argent ; le troisième brandit une épée et le dernier un instrument de musique de la Chine ancienne.

En partant, admirez l’ancien brasero en cuivre, noirci par le temps, orné d’un siège en marbre. Il comprend six petites portes au sommet décorées de deux dragons jouant à la balle, tandis que le siège est gravé de trois lions jouant eux aussi avec une sphère. Construit en 1747, il est considéré comme l’un des trois objets les plus précieux de Pékin.

Le pavillon devant vous, ouvert sur les quatre côtés, contient des inscriptions commandées par l’empereur Qianlong sur l’importance du bouddhisme.

Le bâtiment principal du monastère est le Pavillon de la Paix et de l’Harmonie, également appelé le Temple des lamas. Trois bouddhas en bronze et 18 statues de disciples de Bouddha se trouvent des deux côtés de la salle. L’image d’Avalokiteśvara, une divinité bouddhiste avec des milliers de mains et d’yeux, que l’on voit le long d’un mur, est particulièrement impressionnante.

 

Curiosité : Plusieurs tours avec des cloches et des tambours ont été construites à Pékin depuis le 13e siècle. À l’origine, on y jouait de la musique, mais on les utilisait aussi pour marquer les heures, jusqu'à la chute de l'empire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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