PUERTA DEL SOL ET CALLE ARENAL, Calle Arenal 1

Longueur Audioguide: 2.44
français langue: français
Auteur: STEFANO ZUFFI E DAVIDE TORTORELLA


La calle Arenal était la rue principale de Madrid au XIXᵉ siècle, la période dite élisabéthaine.

 

Partez de la place Isabel II en tournant le dos à la statue de la reine et commencez à descendre cette rue piétonne, qui est moins chaotique que la Calle Mayor qui se trouve non loin. Vous passez devant de nombreux bars et lieux de divertissement qui ont remplacé les cafés littéraires de la fin du XIXᵉ.

Mettez maintenant sur pause et allez à l’angle de la calle Bordadores.

 

C’est précisément ici, dans la seconde moitié du XIXᵉ siècle, qu’eut lieu l’attentat contre le roi Amédée de Savoie, fils du premier roi d’Italie Victor-Emmanuel. Le roi ne fut pas blessé mais, quelques mois plus tard, il décida toutefois de renoncer au trône d’Espagne. L’église que vous voyez est l’église de San Ginés, l’une des plus anciennes de Madrid. Elle connut une histoire mouvementée en subissant pas moins de deux incendies, l’un à peu près à la moitié du XVIIᵉ siècle et l’autre au début du XIXᵉ. Il ne reste de l’église d’origine que la chapelle de la Congregación del Santísimo Cristo qui se trouve à l’intérieur.

En face de la façade de l’église, si vous regardez vers la calle San Martín, vous pouvez entrevoir, au loin, les murs et la porte d’entrée du couvent noble des religieuses cloîtrées, dénommé le Monastère de las Descalzas Reales, l’un des lieux religieux les plus importants de Madrid.

Mettez maintenant sur pause et allez au Pasadizo de San Ginés.

 

Après avoir traversé le point de vente des livres d’occasion, avec ses caractéristiques maisons en bois recouvertes de tuiles, vous êtes arrivé au pittoresque Pasadizo de San Ginés. Si vous êtes gourmand, vous pouvez en profiter pour vous arrêter à la célèbre Chocolaterie San Ginés, toujours ouverte, pour siroter une tasse de chocolat chaud accompagnée des typiques churros, une sorte de pain frit. Après ce passage étroit, vous tomberez au n° 11 sur la charmante façade de la boîte de nuit Joy Eslava qui se trouve dans l’ancien théâtre où, dans les années quatre-vingt, à l’époque de la « movida », on pouvait rencontrer des acteurs, des réalisateurs et des musiciens qui sont ensuite devenus des stars internationales, comme par exemple Pedro Almodovar.

 

CURIOSITÉ : Dans l’église de San Ginés vous pouvez voir l’un des plus beaux tableaux du grand peintre El Greco. Il s’intitule « Jésus chassant les marchands du Temple ».

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