GALERIE UMBERTO IER, Visite

Longueur Audioguide: 2.32
français langue: français
Auteur: STEFANO ZUFFI E DAVIDE TORTORELLA


Sur les trois façades mineures, qui donnent sur Via Toledo, Via Santa Brigida et Via Verdi, vous pouvez admirer de nombreux détails décoratifs en stuc. Je vous invite maintenant à franchir l’entrée pour découvrir l’architecture intérieure spectaculaire et harmonieuse de cette construction qui rappelle énormément la Galerie milanaise Victor Emanuel II - le premier roi d’Italie et le père d’Humbert Ier. Le couple royal formé par Humbert et Marguerite est, par ailleurs, rappelé avec une affection particulière dans de nombreuses traditions napolitaines : la très célèbre pizza « Marguerite » doit son nom à la reine, en l’honneur de qui fut ajoutée pour la première fois la mozzarelle, non seulement pour enrichir le goût mais également pour créer avec les ingrédients la couleur du drapeau italien !

Allez tout de suite à l’octogone central, formé par l’intersection des deux principaux couloirs, et admirez tout d’abord les mosaïques du sol représentant les vents et les signes du zodiaque, puis les élégants bâtiments de la Galerie occupés aux deux premiers étages par des magasins de vêtements et des restaurants et, enfin, la jolie voûte en verre et en fer.

Sur les côtés des quatre fenêtres en demi-cercle de la coupole, vous pouvez voir huit personnages féminins en cuivre et si vous ouvrez grands vos yeux, vous découvrirez au centre des fenêtres l’étoile de David. Vous serez, en effet, surpris d’apprendre que cet édifice était autrefois le siège de la franc-maçonnerie : la plupart des décorations, ainsi que la structure, font des allusions plus ou moins explicites à cette association, comme si la Galerie était un temple mystérieux pour initiés.

Accolée à la Galerie, je vous signale également l’ église Santa Brigida, peu visible de l’extérieur, mais révélant un fantastique intérieur baroque, contenant de très belles peintures. Vous trouverez ici la tombe de l’un des plus grands peintres de l’école napolitaine, Luca Giordano, mort au début du XVIIIe, ainsi que plusieurs de ses tableaux, dont les fresques de la coupole, avec la Gloire de Sainte Brigitte.

 

CURIOSITÉ : La Galerie Umberto I était aussi le « royaume » des désormais disparus « sciuscià », forme dialectale née pendant la Seconde Guerre mondiale du mot anglais shoeshine, cireur de chaussures. Les sciuscià étaient des enfants qui gagnaient un peu d’argent en cirant les chaussures des officiers et des soldats alliés. Ces mêmes enfants sont les protagonistes du célèbre film Sciuscià de Vittorio de Sica, récompensé par un Oscar en 1947, qui raconte leur pauvreté et leur délinquance.

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