MUSÉE VAN GOGH, Champ De Blé

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La visite du musée Van Gogh se termine généralement sur le chef-d’œuvre intitulé Champ de blé aux corbeaux. Il s'agit de l’œuvre la plus dramatique du peintre et elle résonne comme un véritable testament artistique : c'est dans ce même champ, quelques mois après avoir achevé la toile, qu'il se tira un coup de revolver dans la poitrine. Aujourd'hui encore, on se demande s'il souhaitait réellement mourir.

La nature et le paysage sont déformés, mouvementés, chargés de présages comme les funestes corbeaux noirs, tout juste esquissés, qui volent au-dessus du champ. Van Gogh ne mélange pas les teintes sur sa palette : chaque coup de pinceau est décisif et identifiable et laisse une trace de peinture très marquée. Le jaune électrique du blé contraste avec le brun de la terre et le bleu foncé du ciel, comme si les éléments s'affrontaient entre eux.

Le tableau a été réalisé en 1890 à Auvers-sur-Oise, une petite ville de campagne à trente kilomètres de Paris, où Van Gogh s'était installé pour être aidé par un spécialiste des maladies mentales, le docteur Gachet. Durant les deux derniers mois de sa vie, Van Gogh, comme s'il sentait la mort arriver, peignit avec une frénésie désespérée. Mais, plutôt que de calmer ses angoisses, la peinture aggravait ses troubles.

La raison précise de son geste reste inconnue. Le soir du 27 juillet 1890, Van Gogh rentra des champs blessé à la poitrine par un coup de pistolet qu'il s'était lui-même infligé. La blessure n'était apparemment pas grave puisqu'il réussit à marcher jusqu'à chez lui....

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