NATIONAL GALLERY, Présentation

Longueur Audioguide: 2.54
français langue: français
Auteur: STEFANO ZUFFI E DAVIDE TORTORELLA


En plus d’être l’une des plus extraordinaires collections de peintures au monde, la National Gallery est certainement la moins chère : elle est gratuite !

Si vous voulez suivre un parcours chronologique, je vous conseille d’entrer par l’escalier intérieur de la Sainsbury Wing, où sont gravés les noms des principaux artistes présents. Si vous préférez, au contraire, l’entrée « officielle », montez l’escalier principal et allez dans le hall pour choisir votre itinéraire.

La collection est répartie sur tout le premier étage, autour de quatre groupes de salles, divisées selon un critère chronologique : du XIIIᵉ au XVIᵉ, dans le secteur bleu, du XVIᵉ au XVIIᵉ dans le secteur violet, du XVIIᵉ au XVIIIᵉ dans le secteur orange et, enfin, du XVIIIᵉ au début du XXᵉ dans le secteur vert.

Il vous arrivera rarement en visitant un musée de trouver tant de soin et d’intelligence dans la façon de présenter les collections au visiteur. Il n’y a pas une lumière qui ne soit pas à sa place, vous ne trouverez jamais deux tableaux placés côté à côte par hasard ou sans un critère prédéfini, les étiquettes contiennent les informations nécessaires et, après les polémiques des dernières décennies sur certains nettoyages excessifs, les œuvres sont toujours parfaitement conservées.

Le parcours se déroule simplement et clairement dès les premières salles de la Sainsbury Wing. C’est un vrai régal d’observer le « montage » des séquences visuelles entre les œuvres de différents pays. Les pièces principales consacrées au XVᵉ italien, dans leur succession d’arcades avec des profils en pierre grise et, au fond, la Crucifixion de Raphaël, sont de véritables chefs-d’œuvre d’aménagement artistique.

Au bout de l’aile la plus récente, un palier vous permettra d’accéder aux riches salles du XVIᵉ. Protégé des lumières trop fortes, vous pourrez admirer dans une pièce à part un chef-d’œuvre absolu de Léonard de Vinci : la grande esquisse de la Vierge avec Sainte-Anne.

Une fois entré dans le bâtiment du XIXᵉ siècle, vous n’arrêtez pas de passer d’un chef-d’œuvre à un autre. Les artistes italiens sont très présents dans plusieurs salles, jusqu’au double portrait des Ambassadeurs de Holbein qui marque le passage vers d’autres écoles européennes. Et le parcours se termine en beauté avec une sélection de toiles d’Impressionnistes.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bon voyage... un long voyage à travers sept siècles de grande peinture européenne !

 

CURIOSITÉ : Parmi les nombreux donateurs qui laissèrent des œuvres au musée, l’historien de l’art Denis Mahon est probablement celui qui a été le plus content.

En 1945, les directeurs refusèrent de lui acheter un tableau du Guerchin pour 200 livres sterling. Lorsqu’il le laissa, après sa mort, à la pinacothèque, il valait 4 millions de livres sterling !

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