CERNOBBIO, Villa Bernasconi

Longueur Audioguide: 2.29
français langue: français


Vous êtes au centre de ce que l’on appelle encore la Cittadella della seta où, pendant des décennies, s’est concentrée l’activité de production de soie de la région.

Il faut savoir que Cernobbio doit beaucoup à un grand entrepreneur, Davide Bernasconi, qui a donné un nouveau souffle à l’économie locale en ouvrant la première usine Tessiture Bernasconi en 1872. En quelques années, l’entreprise passe de 60 à 600 métiers à tisser, avec près de 1 000 employés travaillant dans des usines situées dans les provinces de Côme, Sondrio, Milan et Varèse.

À Cernobbio, en plus des entrepôts destinés aux activités de production, autour de sa villa construite en 1905 par l’architecte Alfredo Campanini, l’entrepreneur a également construit des logements pour les employés et des services tels qu’une crèche pour enfants, qui existe encore aujourd’hui.

Après la seconde Guerre mondiale, l’industrie du tissage est en crise et en 1971, la société Bernasconi, qui avait déjà vendu la villa en 1955, ferme définitivement ses portes.

Heureusement, après une longue et minutieuse restauration, cette maison-musée unique en son genre est ouverte depuis 2017.

Tout d’abord, il s’agit de l’une des plus belles villas Art nouveau du nord de l’Italie, caractérisée par une décoration extérieure unique en carreaux de ciment et de céramique représentant le cycle de vie du ver à soie, au milieu de fleurs, de feuilles et de fruits de mûrier. Les divers détails en fer forgé ne passent pas inaperçus, comme les balustrades travaillées des balcons du premier étage et de la tourelle, œuvre de l’un des plus grands artisans du fer forgé de l’époque, Alessandro Mazzucotelli, qui a également créé la magnifique rampe de l’escalier intérieur.

La visite de l’intérieur se fait par le biais d’outils interactifs, modernes et immersifs qui permettent de découvrir les personnes qui ont habité ses pièces, grâce à des documents historiques, des expériences sensorielles et des contenus multimédias.

 

 

Curiosité : Imaginez qu’un ver à soie, pour se transformer en papillon, produise 20 à 30 écheveaux concentriques de fil de soie ; le fil qui compose chacun de ces écheveaux peut mesurer de 300 à 900 mètres de long. Après tous les efforts déployés pour préparer le cocon, le ver à soie se transforme en papillon de nuit qui, en plus de ne pas pouvoir voler, meurt quelques temps plus tard... Beaucoup d’efforts pour rien !

 

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